#ElectionsLegislatives2024
Des entreprises nous demandent avec insistance, y compris dans deux studios parisiens, de retirer ces affichages. Certaines font même du chantage en menaçant de porter atteinte aux Négociations Annuelles Obligatoires actuellement en cours.
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Elles l'exigent sous prétexte que "des salariés" supposés auraient été choqués par les affiches, en refusant d'élaborer. Ces directions se sentent déjà légitimes à enfreindre la liberté d'expression en jugeant seules de ce qui aurait le droit d'être dit ou non.
Voilà la réalité des entreprises de cette "première industrie culturelle" qui, sous couvert de "bienveillance" et de "neutralité politique", s’accommode en fait parfaitement de la possibilité de voir l’extrême-droite au pouvoir.
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Par magnanimité, nous ne nommerons pas pour le moment ces entreprises qui cherchent par ailleurs à se construire une image "progressiste". En espérant qu’elles réalisent l’indignité de leurs actions et se souviennent que nous disposons encore d’une liberté syndicale dans ce pays.
Nous maintenons ces affichages, qui sont nécessaires politiquement et conformes légalement. L'extrême-droite est l'ennemie des travailleur‧ses : il est du devoir de toustes, syndicats compris, de la combattre.
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@STJV Plus que s’accommoder, elles auraient carrément et de toute évidence passé un marché, pour que désormais, de simples affiches anti-extrême-droite soient désormais des choses à faire disparaître…
@STJV J'espère au moins que vous les balancerez si y'a des renvois ou des actions supplémentaires...
@STJV Name and shame. Haut et fort. Forcez ces gens à assumer leurs positions. Surtout aujourd'hui.
je me demande bien (Ubisoft) de quels "studios parisiens" (Quantic Dreams) il s'agit, dis donc.